Les 5 endroits rarement visités à Paris

À côté de la tour Eiffel, de l’Arc de triomphe et de Disneyland, se trouve 5 endroits mystérieux qui attisent la curiosité de certains visiteurs de Paris : la ville fantôme, l’ancien abattoir, le sanatorium et deux autres sites qui ont leur histoire. Découvrez-en davantage dans cet article.

1. Le Sanatorium de la Langue

Érigé en 1929 pour accueillir les malades de la tuberculose, ce sanatorium ferma et devint interdit au public au début des années 90. Nul ne connaît sa vraie histoire, ni pourquoi il n’est pas réaménagé alors que la crise de l’habitation frappe à Paris. Une chose est sûre : plusieurs malades y ont perdu la vie. Une gigantesque pile de dossiers médicaux situé du côté des douches, au sous-sol, en témoigne. Dans un tel document, on peut lire des notes telles que «Nous donnons quelques jours de vie au patient X avant un décès certain ; d’autres comprennent un coup de tampon rouge indélébile: «Décédé» ; et ce ne sont que des échantillons.

Jusqu’ici, personne n’a osé y mettre les pieds la nuit. L’ intérieur sombre abrite quelques installations médicales datant de la crise économique ainsi que des papiers moisis et en décomposition.

2 . Le Village Sourd

Il s’agit d’un petit village situé à proximité d’un ancien aéroport des années 70. On raconte qu’il s’est vidé peu à peu de ses habitants suite aux bruits insoutenables des avions, qui décollent toutes les trente secondes ; mais aussi à cause de la pollution des vapeurs de kérosène. L’histoire révèle que le bruit était tellement assourdissant qu’il a poussé certains habitants au suicide. Dès lors, le village est resté fantomatique durant une trentaine d’années.

Il faut attendre l’année 2000 pour que des gens y reviennent ; mais ce sont des squatteurs. Aujourd’hui, une maison sur deux est habitée. D’autres sont murées et bien meublées (plus que d’autres même) mais restées inhabités. Quelques endroits font même penser à une catastrophe biologique, qui a eu probablement lieu dans les années cinquante ou soixante.

3. L’Abattoir de la Nausée

Il s’agit d’une ancienne « usine à cochons » à Nozay, dans l’Essonne, un lieu fantôme peu accueillant, à l’abandon depuis une trentaine d’années. Bien qu’il soit facile à trouver, ce site glauque accueille rarement les visiteurs. Nul ne peut raconter ce qui s’est réellement passé, mais le local semble subitement abandonné. Des personnes racontent que l’on y pratiquait des rites occultes, des sacrifices de cochons pour stopper la peste porcine, encore inconnue à l’époque. Sur place, on retrouve encore la balance pour peser les porcs, le château d’eau, le garage, ainsi que l’entrepôt. On y découvre aussi une structure mystérieuse : un escalier qui ne mène nulle part, des bouteilles de bières pas encore ouvertes, des paires de baskets, etc. Bref, pour quelques moments de frissons, « l’abattoir de la nausée » est un détour à ne pas manquer.

4 .La Maison d’Enfants de l’Avenir Social

C’est un orphelinat érigé par la CGT en 1974. C’était un endroit magnifique, spécifiquement pensé pour les enfants de par son emplacement en pleine campagne et ses équipements (cours de tennis, centre d’équitation, etc.).

En 1987, le CGT (propriétaire du lieu) a ordonné l’exécution d’une politique nouvelle visant à transformer les orphelins en militants. Les éducateurs ont refusé et se sont mis en grève.

Le service d’ordre de la CGT a dû stopper le mouvement en utilisant différentes méthodes de répressions. Totalement encerclés, les enseignants n’avaient eu d’autre choix que de s’enfermer avec les enfants.

Le 13 janvier 1988, à 3 heures du matin, des mercenaires armés jusqu’aux dents ont pris d’assaut le site et ont évincés ses occupants sans ménagement. Les enfants étaient jetés dehors avec leurs affaires emballés dans des sacs-poubelles. Les enseignants ont été battus à mort ; mais certains ont réussi à fuir dans les montagnes avec les petits.

Après l’évacuation, l’endroit fut devenu comme hanté ; à savoir que certains orphelins ont tenté de résister à l’expulsion. Personne ne sait ce que ces derniers étaient devenus. Visiter cet orphelinat en connaissant son histoire est une expérience inexplicable.

5. Le CEA de Vaujours

Construit vers la fin du XIXe s. ce fort situé à 13 km de Paris, fut dédié aux tests d’armements atomiques à base d’uranium, dans les années 50. En 1996, suite à un essai non maîtrisé, un explosif nucléaire a sauté, entraînant la perte de quelques employés et la fermeture définitive du site. À cause de la radiation, l’herbe tapissant le jardin était devenu bleue comme le ciel.

Des expertises révélèrent que la teneur en radioactivité du site atteignait les 150 becquerels, c’est-à-dire, trente fois supérieure à la norme. Ludovic Toro, un médecin de Coubron, révèle que le cas de maladies thyroïdiennes sur place a multiplié par deux entre 2006 et 2016, à cause de la contamination de l’eau.